dimanche 24 février 2008

Fouad , la fin de l'illusuion

J'ai suivis l'affaire de Fouad, l'informaticien, depuis son début, j'ai lu plusieurs publications : presse, blog, site web dédié à cette affaire. Grossièrement, il y a quatre groupes :

1- Fouad est une victime

Ils croient que Fouad ne mérite pas 3 ans de prison pour une plaisanterie sur le net. Leur principal argument est : aucun pays (sauf la Maroc, aujourd'hui) n'avait poursuivi un auteur de faux profils sur Facebook !

2- Fouad est coupable

Fouad est un adulte responsable qui doit assumer les conséquences de ces actes. Il a tort de créer un faux profil, il est usurpateur d'identité ! Il a eu un procès équitable. Mais, ils déplorent la brutalité qu'il a subit lors de son arrestation et sa torture. Il se réfèrent à l'éthique et à la règlementation en vigueur.

3- Fouad, je m'en fou !

Le sort de Fouad ne les intéresse pas vraiment. Ils ont profité de cette affaire pour lyncher le pays et étaler son linge sale sur la scène internationale. Pour eux, rien ne marche dans ce pays.

4- Affaire Fouad ? je connais pas!

C'est en fait la majorité, ceux qui zappent chaque soir pour suivre le match de foot Real Madrid ou Barcelone ou regarder le dernier clip de Haifaa!

Lire également :

www.helpfouad.com


www.larbi.org

www.maroc-blogs.com

samedi 9 février 2008

Le salon est ouvert !

La 14 ème édition du salon international de l'édition et du livre de Casablanca a été inaugurée hier le 8/2/2008. Ce salon sera ouvert jusqu'au 17/2/2008.

C'est un salon dédié à la culture pour tous : des familles, des groupes scolaires le visitent pour acquérir des ouvrages et livres récents.


Des tables rondes, soirées musicales et séances de dédicaces des livres sont organisées durant toute la durée du salon. Le programme est très riche. J'aurais dû prendre une semaine de congé !

Tahar Benjelloun disait qu'on devient poète suite à une blessure ! La sienne c'était lors de son séjour à Harmoumou (Ribat Al Khair).


Mohamed Berrada dédicaçait son dernier essai sur la nouvelle arabe. J'ai profité pour lui demander de me dédicacer son roman "La femme de l'oubli".

photos El Kortbi - 2008 (copyleft)

mardi 5 février 2008

Un Poème d'Abdellatif Laâbi













Ne croyez pas
que je me laisse faire
sans réagir
Je peux avoir la dent dure
et provoquer sans tarder
le procès
des nouveaux dogmes
qu'on nous présente sous l'emballage
très post-moderne
de la lutte
entre le bien et le mal
je m'inscris en faux
tonne
et fourbis dans ma marge
les larmes d'une conscience rebelle
au désordre organisé
du monde
dernier des Mochicans?
Pas sûr

Lire :

Mon cher double - Clepsydre - Editions de la différence. (12 euros ou 150 MAD)

www.laabi.net

Sale arabe !

Après des études financées en partie par une bourse de coopération française, j'avais toutes les conditions de vivre dans l'un des beaux quartiers parisiens : un diplôme quotté, des propositions d'embauche, etc. Mais, pour éviter d'entendre de tels propos, de la bouche d'un looser (perdant), j'avais décidé de rentrer à mon pays et vivre parmi les miens.

La saleté corporelle s'enlève facilement avec un peu d'eau et du savon noir mais la saleté collée dans certains esprits adhère à vie, et même avec un Kärcher, allemand, on n'arrive plus à s'en débarrasser !

Merci l'Anonyme de m'avoir fait rappeler que ma décision était la meilleure !

lundi 4 février 2008

Morceaux de choix - Mohamed Nedali

Plongé dans le Roman de Mohamed Nedali, mon neveu de 11 ans, me demanda ce que je lisais. Je lui ai résumé vaguement l'histoire de Thami, jeune, révolté contre le père dominateur, a quitté l'école pour devenir apprenti boucher. Ma surprise fut grande quand mon neveu me rétorqua " Il est chanceux !" En fait, mon neveux trouve abrerant le fait d'apprendre l'histoire, la géographie, etc. puisqu'il souhaite dessiner des voitures, plus tard !

Thami plonge dans le monde du charme, ses errances dans le souk Semmarine, ses virés chez Rahma, sa protectrice et son informateur, sa passion pour Zineb, sa cliente mariée au vieux soldat, ses rencontres fugitives avec Halima, puis la visite éclaire de Nadia, et enfin, Kalthoum, l'épouse, modèle, choisie par le père.

La relation de Thami avec son père devient très tendue suite à la délation du Moqadem (agent d'autorité locale) jaloux. Il avoue à son père son amour interdit pour Zineb. Le père voit en cet enfant une punition divine et il le chasse de la maison familiale. Son errance le conduit chez sa vielle amie. Il quitta, en fin, la ville dans les bras de sa bien aimée.

lire aussi :
Morceaux de choix



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Naji El Ali